Autre combo-culte de performeurs allumés incontournables à la cave12-nomade.
Tenter de décrire la liberté-actioniste-musicale de To Live and Shave In L :A : (TLASILA) relève de la gageure. Repoussant les limites de la classification, explosant littéralement les genres depuis plus de 17ans, TLASILA a été crée par le fou-furieux Tom Smith (du légendaire combo Pussy Galore de Jon Spencer) en 1991 à Miami enregistrant depuis plus de 50 disques aussi férocement frappés les uns que les autres.
Plus de 17 ans d’irrévérences post-dada… Imaginons Xenakis rencontrant Jacques Brel, remixé par Costes sous peyolt.
Ou peut-être la fin ultime de la Musique.
Puissant, abrasif, violent, musclé et sens-dessus-dessous.
Incatégorisable et un bon direct pour l’Asile.

Insane, Culte & YES !

TO LIVE AND SHAVE IN L.A.
TLASILA se déchire à travers les limites soniques et démolissent les mythologies culturelles avec un mélange cinétique de violentes structures de musique concrète en déplacements permanents, d’électroniques en éclats et de forte/dramatique vocalisation. Leurs puissamment évocatrices compositions peuvent prendre la forme d’une longue pièce freak-out de 40 minutes, ou la forme de denses/démoniaques bombes pop de deux minutes. Leur ennemi déclaré est le Genre lui-même, leur but ultime, l’Inconnu. Des textes hyper-littéraires, des performances ingouvernables et une production méticuleuse impitoyable donnent corps à des enregistrements sans référents et des sons qui garottent la taxinomie.

b°tong

En première partie, le bâlois b°tong, projet solo de chris sidgell (ex-memebre du collectif sonore allemand Nid). B°tong est influencé par les pourvoyeurs originaux de la muzak industrielle autant que par les premiers pionniers de la musique expérimentale électronique. Sa musique varie de couches sonores aux ambiances dark, en passant par des drones troublants, des sons grattants-égratignants, de l’électronique bizarre et du noise pur et dur. Il crée des sons qui donnent naissance à des images de noirceur et de tranquillité… la solitude d’une glaciale nuit polaire…ou l’équivalent d’un voyage sous-marin dans une fosse sans fin.

B°tong utilise des field recordings, des sons naturels, des samples de film ou de tv et traite ses poèmes via un ordinateur. En live, il joue avec des pédales à effets, un sampler, des microphones, et une multitude d’objets divers.